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Péone (A.-M.) - Vallon d'Eau Blanche - Aiguilles torse, près de la mine plomborifère (sic) et le Mont Démant (2500m)

carte postale


Auteur(s) :
Maynard Joseph
Editeur :
éd. Maynard
Description :
Référence à des mines plombifères
[Carrières et mines dans le Comté de Nice suivant le dictionnaire de Casalis ]

A une heure environ de distance du village de Peone, vers le nord-est, sur les pentes de la montagne qui borde la rive droite  du vallon d’Aigueblanche, se trouve une mine de plomb.

Le minerai à l’état de sulfure et de carbonate de plomb se trouve disséminé et réparti çà et là  dans de petits blocs, cailloux, et grains, réunis en petits amas ou en strates dans une argile ocrée, abondant en oxyde de fer et adossé au calcaire noir veiné de spath fluor.

Messieurs Giuseppe Vidal, israelite de Nizza et Roubiers  concessionnaires de cette mine, commencèrent en 1822 et 1823 leurs recherches en trois points différents : premièrement  dans le site dit Les Fosse Marguette situé à cent cinquante mètres environ au dessus du ruisseau d’Aigueblanche, en second lieu au pied de la pente et à droite  et à gauche d’un petit ruisseau dénommé il Paccaletto qui descend du nord au sud du ruisseau susnommé.

Les travaux effectués sur le site  nommé Les Fosse consistent en deux galeries superposées, excavées  dans la direction de l’ouest  vers l’est, dans un amas d’argile ocré abondant en oxyde de fer qui se trouve sous les strates de calcaire  et qui se développe  du nord-ouest au sud-est   et incliné vers le nord est de trente à quarante cinq degrés.

La galerie supérieure dont on a parlé a une largeur de sept à huit mètres  et communique par un puits  de six mètres de profondeur avec la galerie inférieure qui a environ trente mètres de long. Les concessionnaires susnommés  l’abandonnèrent en 1824 parce qu’elle ne leur convenait pas.

Quoique la nature du gisement du minerai épars dans un dépôt d’argile ocré de transport, ne donne pas de grandes espérances  pour que l’exploitation du minerai puisse être durable et constituer un projet de quelque importance, cependant l’extraction du minerai se fait pratiquement à ciel ouvert, et peut se faire de façon très facile et économique et l’usine  existant peut être utilisable  au moyen des réparations nécessaires et finalement comme le combustible ne manque pas, ainsi il semble  qu’on pourrait  en tenter l’exploitation  avec quelques espérances de profit. Ce minerai donne un produit moyen de cinquante pour cent de plomb métallique  contenant 1/32 de grain d’argent par once de plomb  et pour cela mérite son exploitation.


[Référence à une mine de plomb argentique reconnue dès 1820. Une 1ère galerie en 1829 au quartier des Fausses-Magnettes et une 2 ème à "Les pacalites" et abandonnée en 1833. Fonctionnera par intermitences entre 1850 et 1906. En septembre 1901, Mr G. Thomas est directeur des mines de Péone - Gilbert Boulay]


Institution :
1732 Académie du Val d'Entraunes
Fonds :
Fonds Boulay Gilbert et Roseline
Mots-clés :
mine plombifère
Cote :
06094-IM-00176
Rédacteur :
Goracci, Serge, 1732 Académie du Val d'Entraunes
URL :
Archeo Alpi Maritimi ; Minéralogie du Sud-Est