Nef rectangulaire de six travées délimitées par de grands arcs diaphragmes fortement brisés portant directement la charpente et le couvrement. Celui-ci est un plafond bâtière divisé en 21 panneaux par travée ornés de peintures.
Le chœur est décoré par Geneviève Mangin et plusieurs autres artistes dont Jean-Baptiste Marcelle Neveu.
Au centre du choeur : La Vierge toute blanche et Jésus emmailloté en son anorak. Marie se dresse étendant largement son manteau en signe de protection sur la toute la région. Le Mounier, Péone et ses curieuses aiguilles. Beuil et son clocher, Guillaumes que domine son fier château féodal.
Côté gauche, la Croix du Sapet se dresse bien haut sur les cimes. Les skieurs et les donateurs viennent faire hommage à la patronne des montagnes.
Jean Cassarini a réalisé La peinture murale du porche représentant le jugement dernier.
Le sujet est représenté par deux paraboles en insistant « sur le retour de l’homme à Dieu » sur la manière d’accéder à la Béatitude plutôt que sur le jugement lui-même.
Au-dessus de la porte « Au dernier jour, mes anges sépareront le bon grain de l’ivraie ». Plus haute, une grille de bois supporte le soleil de Justice, symbolisant tout à la fois le Christ comme juge de l’humanité, La sainte Trinité et la lumière de la gloire divine : « in lumine tuo didebimus lumen» d’un rocher symbolisant le Christ source de toute grâce, surmontant la grille de bois, surgissent 7 torrents d’eau vive s’identifiant aux sept sacrements de la foi catholique. (baptême confirmation, pénitence, Eucharistie, ordre, mariage, extrême-onction).
A gauche la porte du Ciel, symbole de la Bienheureuse Vierge Marie, et une représentation de la parabole des Anges moissonneurs qui font entrer le bon grain au Paradis.
A droite la fontaine des jardins, on sont représentés vertus et valeurs morales par des personnages cueillant des fruits.
En dessous, les anges, font un feu d’ivraie et de mauvais arbres qui dévore les sept péchés capitaux.
Plus bas les Béatitudes représentés par des personnages familiers ; berger, chasseur alpin, cultivateur… dont les traits rappellent deux acteurs de la construction de l’église le guide l’Abbé Dulieux, Le vieillard M. Hétier, le mécène, Le troisième personnages M. Moser.
Les vices : nains ou diablotins, les colombes : sept dons de l’Esprit Saint : sagesse, science, conseil, intelligence, piété, force, crainte.
Née de la volonté de l’abbé Dulieux de voir édifier dans la station une église plus vaste que la petite chapelle St Bernard de Menthon.
En 1938, l'architecte Maurice Labbé, Grand Prix de Rome établit les plans (grâce aux dons et une souscription). La décoration extérieure fut confiée au peintre Jean Cassarini. L’intérieur fut décoré par les artistes réunis, dans le cadre du cercle Fra Angélico, pour constituer l’Atelier Notre-Dame-des-Neiges sous la conduite de Geneviève Mangin chargée d’assurer l’expression religieuse et l’unité artistique de l’ensemble.
4 juin 1939 les premiers coups de pioche sont donnés. Les poutres sont offertes par la commune et les pierres du porche taillées et placées par Ange et Nello Tonelli.
Maurice Labbé image ainsi : "une chapelle de montagne inspirée des formes traditionnelles de la construction montagnarde. Ce petit édifice s’accomodera des réminiscences de formes les plus caractéristiques . Il ne visera pas à étonner par son audace ; encore moins à lutter par son éclat avec la majesté des paysages alpestres. De silhouette traditionnelle, de dimensions modestes, la chapelle de Valberg sera construite en moellons du pays, béton et aggloméré de ciment. Elle pourra abriter environ 200 fidèles et comprendra un porche-abri permettant l’abandon momentané des skis, une nef rétrécie au droit de l’autel. Elle sera recouverte par une charpente en sapin à deux pentes, reposant sur des axes transversaux en béton et flanquée d’un petit campanile supportant croix et cloche. Sous le porche s’inscrira autour d’une large baie circulaire une fresque symbolique tandis que les pièces de bois couvrant le porche seront disposées de façon à former une grande croix accompagnée des attributs de la passion. Dans la nef, la charpente sera habillée par un revêtement de panneaux isolants qui serviront de support à une décoration peinte dont le thème principal est fourni par les litanies de la Vierge Marie."
La nouvelle église est bénie le 18 janvier 1948.