Notification d'un arrêté portant concession d'une pension de veuve de militaire - 1949
Manuscrit
Type d'acte : Notification
Auteur(s) :
Ministère des anciens combattants et victimes de guerre
Langue : Français
Pagination : 4 pages
Description : Le ministère des Anciens combattants et Victimes de guerre annonce à Mme Zéphirine Halec qu'une pension de veuve militaire lui est accordée en raison du décès de l'ex Capitaine Halec 1 Emile décédé en captivité. Référence est faite à l'ordonnance du 3 mars 1945 2
(1) Emile Halec était établi comme entrepreneur à Puget-Théniers depuis 1932. Entré dans la résistance, comme agent de liaison, ravitailleur dans le réseau S.O.E Jockey , Emile Halec participe activement au recrutement et au ravitaillement du maquis de Dina. Arrêté le 5 avril 1944, il fut interné au fort Hatry de Belfort puis déporté au camp de Neuengamme en Allemagne où il décède le 6 décembre 1944.
(2) L'ordonnance du 3 mars 1945 a ébauché le statut de résistant
L'ordonnance du 4 mars 1945, signée par le général DE GAULLE a précisé le statut d'ancien combattant et placé le résistant dans le sillage des anciens combattants de 14-18 qui restaient la référence. Elle reposait sur la volonté d'associer les deux victoires de 1918 et de 1945 et de ne pas créer de fossé entre les anciens combattants des deux guerres mondiales. Elle voulait réconcilier le mouvement ancien combattant en exorcisant les tendances ligueuses et anti-républicaines qui avaient secoué les associations issues de la 1ère guerre mondiale et qui s'étaient manifestées en particulier lors de la manifestation du 6 février 1934, ainsi que les dérives pétainistes, puis vichystes, marquées par la création de la Légion des combattants. Cette ordonnance considérait comme résistant ceux qui avaient appartenu à un groupement clandestin reconnu par le Conseil national de la Résistance ( CNR ), ce qui revenait à exclure les isolés à quelques exceptions près, en particulier ceux qui avaient été exécutés, déportés, emprisonnés ou privés de liberté pour acte de résistance.
Elle fondait « un droit à réparation » qui s'inspirait de la loi du 31 mars 1919.
Elle exigeait 90 jours de présence dans les Forces françaises de l'intérieur ( FFI ), les Forces françaises combattantes ( FFC ) ou un groupement reconnu par le CNR, ce qui correspondait à la durée exigée de présence au feu pour obtenir le statut d'ancien combattant de 14-18.
Date : 14 Novembre 1949
Période historique : (1946-1958) IVe République
Mots-clés : 2e guerre mondiale;
Mots-clés : Pension militaire
Institution :
1732 Académie du Val d'Entraunes
Fonds :
Fonds Halec Fernand
Cote : 06099-AN-10068
Rédacteur : Goracci, Serge, 1732 Académie du Val d'Entraunes
URL : Académie de Reims
Canopé
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Jean-Pierre Husson