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  • Arnica des montagnes, Arnica montana L. Cliché : Roudoule, écomusée en terre gavotte
    Arnica des montagnes, Arnica montana L. Cliché : Roudoule, écomusée en terre gavotte

Arnica des montagnes

Botanique générale


Nom :
Arnica des montagnes
Nom latin :
Arnica montana L.
Nom vernaculaire :
Arnica (l') (St-Etienne-de-Tinée) - Artemisa" (Estéron) - Arnique (mentionnée par LIPSKIER)
Famille :
Astéracées
Cote :
Bota28-000678
Rédacteur :
Thomassin, Philippe, Roudoule, écomusée en terre gavotte
Résumé :
Les fleurs sont macérées dans l'alcool à 90° ou de l'eau de vie. On s'en sert contre les ecchymoses, les coups, les contusions. La préparation est appliquée au moyen de compresses.  L'enquête de François Couplan (1) et M. B. mentionnent une autre variante où les capitules frais sont placés dans un bocal en verre de 3/4 de litres et sont recouverts d'huile vierge d'olive. On laisse macérer pendant plusieurs semaines. Le ramassage se fait dans les combes ou les prairies en altitude à partir de 1400 m. On ne cueille que le capitule en prenant soin de ne pas détruire la plante. Vivace, elle repousse chaque année au même endroit où l'on retourne régulièrement la cueillir.
Seule une personne dans la Tinée mentionne l'emploi des fleurs bouillies dans de l'eau pour désinfecter les plaies.

L'arnica est également connue sous le nom de "tabacs des montagnes". Les feuilles, ramassées au mois d'août, étaient séchées et roulées dans du papier à cigarettes. Nos deux fumeurs, reconnaissent après coup que l'arnica est très toxique. Le premier a été averti par son docteur et le second l'a lu.

M.F. mentionne l'arnica comme cicatrisant pour les bêtes. Les feuilles pliées avec du sel, formaient "une espèce de pâte" qui était appliquée sur une plaie pour la cicatriser.

(1)COUPLAN François, Enquête ethnobotanique,Tinée, 1982.