D'autres interlocuteurs précise qu'enfant, il le fumait comme "un cigare" pour imiter les adultes. "Tant pis si lapar la suite le bout de langue en pèle" comme l'évoque Robert Fournier (2). Son bois très sec est percé d'un large canal où s'écoule la sève.
"L'anaï", que l'on peut considérer comme une liane était utilisée pour lier les gerbiers (javelles de foin recouvrant le tas) ou encore pour faire des paniers.
M. Léa, à Saint-Martin d'Entraunes, mentionne l'emploi des jeunes pousses, pour se soigner in situ d'une piqûre d'insecte en les mastiquant légèrement puis en les appliquant sur la zone douloureuse.
(1)COUPLAN François, Enquête ethnobotanique,Tinée, 1982.
(2)Ecomusée du Pays de la Roudoule, Sentier Sainte Catherine, Puget-Rostang, 2000.