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Pomme Jean gaillard, Champ gaillard,

Botanique générale


Nom :
Pomme Jean gaillard, Champ gaillard,
Nom vernaculaire :
Poum Garrus
Famille :
Rosacées-Maloidées
Caractéristiques du fruit :
Aspect général :
Grosseur : moyenne .
Forme : ronde à légèrement aplatie, contour régulier.
Peau : - Couleur : jaune/vert, lavé de rouge au soleil
Aspect : lisse
Pédoncule : court, inséré dans une cuvette moyenne à profonde
Œil : mi-clos
Chair:
Couleur : blanche.
Fermeté : tendre, un peu croquante
Eau : très sucrée
Qualité gustative : bonne Maturité : automne
Usage : pomme de table, séchage, pâtisserie.
(IUT de Digne)
Cote :
BOTA-100131
Rédacteur :
Mayer, Pauline, Roudoule, écomusée en terre gavotte;
Rédacteur :
Thomassin, Philippe, Roudoule, écomusée en terre gavotte
Bibliographie :



CASIMIR J. (1937) Statistique agricole de la France. Annexe à l'enquête de 1929 : Monographie agricole du département des Alpes-Maritimes, Ministère de l’agriculture. Nice.
MAYER P. (dir.) (2018) Les Préalpes fruitières. Les variétés de fruits cultivées dans le Parc naturel Régional du Verdon, XIXe-XX siècle. Rapport de recherche ethnologique et historique. Roudoule, écomusée en terre gavotte, Parc naturel Régional du Verdon.
Fiche Fruinov : Pomme  Champ Gaillard
https://fruinov.grab.fr/wakka.php?wiki=ChampGaillardDAutomne
Durée de conservation :
Mûres au mois d’avril et se gardent jusqu’à mai de l’année suivante, mangée en mai-juin (Beynes)très longue en cave jusqu'en avril mai, on en mangeait encore en juin (Fiches D-R)mûrit jusqu'à mai, en tas en cave(Fédensieu et al. 2002)
Observations :
plutôt jaune (Norante); Très fermes, jaunes rosées grosses tâches (Beynes) petit fruit vert, rose du côté du soleil, devient jaune à maturité. Peu juteux, un peu acide (Fiches D-R) fruit rouge d'assez petite taille, chair ferme(Fédensieu et al. 2002); Ramassée sept-oct, mûrissait pour la noël, se gardait jusqu’à au moins mardi gras, plutôt mars.(Senez RAA) IUT Digne Champ gaillard d'automne Trouvé dans les "Basses-Alpes" au début du XXe siècle.
Reproduction de l'arbre :
Fréquemment mentionnée dans la littérature régionale sur les fruits comme variété des Basses-Alpes (Tarbouriech, Croqueurs, Etc.) Pas de mention dans les Alpes-Maritimes Journal d'agriculture pratique, de jardinage et d'économie domestique, Éditeur : Librairie de la Maison rustique du XIXe siècle (Paris) , 1912-01 Bixio, Jacques-Alexandre (1808-1865). Directeur de publication Barral, Jean-Augustin (1819-1884). Directeur de publicationLecouteux, Édouard (1819-1893). Directeur de publication Grandeau, Louis (1834-1911). Directeur de publication Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, S-4581http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378277z Bib. PM Article "Les cultures fruitières dans les Basses-Alpes très riche. Apt achète une poire à confire dans la vallée de l'ASSE. Usine aux mées où on confit pommes et poires et des fruits d'été. Débouchés vers les etats-unis. Importance du chemin de fer de nice. mention de la calville, reinette, jean-gaillard aux alentours de Digne. mention de prune-fleur : centres principaux sont digne, mézel, barrême, s'étend des deux vallées de la Bléone et de l'Asse jusqu'aux bords du Verdon. signale un déclin "la faveur s'est un peu détournée de la prune-fleur de Digne et de Brignoles dont la peau est enlevée par ébouillantage." "Les environs de Barrême sont particulièrement riches en pruniers, les plantations sont parfois continues. Dans la petite ville et aux alentours, beaucoup de maisons et la plupart des fermes ont l'ouverture des fenêtres close par des lames à claire-voie, permettant le passage de l'air. Les pièces ainsi aérées sont des séchoirs à prunes. La variété de fruits préparée est la perdigale ou perdigon. Malgré la défaveur qui a pesé un moment sur les pruneaux des Basses-Alpes, le département produit encore 10 000 quintaux par année." concurrence de Bosnie et de Serbie pour la prune fleur. (...) "Au sud du département, sur le plateau solloné d'une multitude de ravins, compris entre la Durance, l'Ain et le Verdon, le sol, très sec, donne un des habitats les plus étendus de l'amandier. Autour de Valensole, jusqu'à Riez, cet arbre est vraiment dominateur. Il croît en lignes regulières au milieu de champs de blé. Autrefois,l'amandier avait une aire plus étendue, mais, comme je l'ai dit, l'extension des irrigations a beaucoup nui à cet arbre qui, de même que l'olivier, craint l'humidité persistante." "Partout où l'amandier a disparu, d'autres cultures plus rémunératrices ont été entreprises, avec succès. Les fruits frais, les primeurs donnent une valeur considérable aux terrains arrosés. De plus en plus, la vallée de la Haute-Durance, favorisée par son chemin de fer qui conduit à Marseille et, par Pertuis, à Avignon, participe à la prospérité de la Basse-Durance." Ardouin-Dumazet
Lieu lié
Le Touyet (04) ()