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Prunier mirabelle

Botanique générale


Nom :
Prunier mirabelle
Nom latin :
Prunus domestica subsp. syriaca
Famille :
Rosacées-Prunoïdées
Caractéristiques du fruit :
Blanches très douces. (senez-LC)
Cote :
BOTA-000566
Rédacteur :
Thomassin, Philippe, Roudoule, écomusée en terre gavotte
Fonds :
Fonds Roudoule, écomusée en terre gavotte
Résumé :
Ce cultivar, exogène, a été diffusé tardivement (seconde moitié du 20e siècle), mais très largement dans la zone. Les fruits sont issus de plants achetés dans le commerce, ou greffés à la fin du 20e siècle, ou encore d’arbres anciens auxquels on attribue (sûrement à tort) ces noms. Le terme de mirabelle, il peut s’agir d’un terme générique désignant des prunes jaunes. Sauvaigo cite déjà plusieurs Mirabelles en 1929, appuyé par celles de Casimir en 1937, mais ces mentions peuvent ne concerner que la zone inférieure du département.
Observations :
la blanche mirabelle qui devenait jaunâtre. Trigance. (Entretiens F&M) Pruniers : la mirabelle.Zone Comps /Bargème/Bargemon (Entretiens F&M) - Pour l’eau de vie, on prenait une prune pas bonne pour la consommation, elle avait un goût de sauvage. Elle poussait toute seule, n’était pas greffée ni commercialisée. Pour faire de l’eau de vie tout est bon. Avec des mirabelles c’est extraordinaire. Mais on faisait avec celle qui n’était pas bonne. Immangeable. Tantôt jaune, tantôt violette. (Senez-LC) - Mirabelles. Jaunes. Qq plants. Pelissier : deux arbres.(La Batie de Peyroules P&G) SCHALL Serge 2013. Histoires de vergers. Edition Plume de carotte. [Livre L. Chaber] (Bib. Com. L. C.) Au XIXe, André Leroy répertorie 915 variétés de poires et 527 variétés de pommes. Si la diversité est grande à l'échelle du territoire national, dans chaque région elle est assez réduite pour les variétés de pays, l'important étant qu'elles soient adaptées aux conditions locales. C'est donc la multiplicité « des pays » qui fait la grande richesse fruitière nationale. ¨ Prunier  Aujourd'hui plus de 400 variétés sont disponibles classées en quatre catégories, les rondes et jaunes type « Mirabelle » ; les grosses rondes type « Reine-claude » les allongées type « Quetsche » et les « prunes d'Ente », anciennement « de Damas » qui rassemblent toutes les prunes à sécher pour la confection des pruneaux. La Provence est aussi terre de prunes. Dans les écrits jusqu'au XIXe, on peut lire que la Mirabelle doit son nom au village vauclusien de Mirabeau. C'est le bon roi René, duc d'Anjou, comte de Provence et aussi par ailleurs roi des deux Siciles qui la rapporta de cette île italienne, au XVe siècle, en Provence où il demeurait.  La prune séchée de Brignoles a sombré dans l'oubli, victime des guerres de religion qui ont secoué notre pays. Autour de Brignoles, à Bras, Barjols, Le Val, et plus au nord Castellane produisaient des prunes séchées. Les prunes remontent jusqu'à Digne mais y sont de moins bonne qualité. A la prune de Brignoles - « Perdrigon blanc » ou violet, les avis divergent-, sont mêlées d'autres prunes. Et souvent se sont de simples prunes séchées avec leur noyau qui sont proposées. En 2003 la municipalité de Brignoles a décidé de relancer la culture de sa prune emblématique. Notes d’Andrée Aune-Astoin lors des causeries organisées à Senez et éléments de bibliographie, document de travail d’Andrée Aune-Astoin Les prunes (suite)  Les prunes de Senez : Perdigon, naturelle, se dénoyaute mieux (pistoles, bacon, tourteaux) Reine-Claude (confiture) Mirabelle Quetsche, grosse prune allongée Sumiane (bacon, tourteaux, eau-de-vie) Pisseuse, petite bleue (eau de vie) Pete de Same, violette-noire, petit (eau de vie, porte greffe pour greffer les perdigon  La gnôle ou eau de vie de prunes : toutes le s prunes bien mûres peuvent servir. Plus elles sont douces plus elles rendent. Les meilleures sont la pisseuse, la sumiane, la reine claude. Les mettre dans un tonneau ou barrique, une jarre, un tonneau en plastique, avec un demi sachet de levure alsacienne. Les écraser. Casser les noyaux avec un pilon pour donner du goût. Les tourner tous les deux jours. Ça bout. Laisser fermenter longtemps, puis laisser reposer. Ça cesse de bouillir, les fruits sont au fond. Apporter le récipient au bouilleur de cru tout de suite pour la faire distiller, bien fermé pour éviter que les vapeurs d’alcool ne s’évacuent. Senez au XXe siècle, Anecdotes et souvenirs, juin 2014, dactylographié (travail issu des causeries à Senez) Les différentes variétés de prunes. La reine des prunes pour faire des pruneaux était la « Pardigone » qui était la plus facile à dénoyauter. On trouvait aussi la « Sumiane », la « Reine Claude » plus spécialement destinée à la confiture, la « Mirabelle » en faible quantité, la « Quetsche », la « Pisseuse » plutôt destinée à l’eau de vie et la « Pète de saùmo » tirant son nom de sa ressemblance avec les crottes de l’ânesse, animal nommé « saùmo » en provençal. Cette dernière variété servait aussi de porte greffe pour obtenir la variété reine, la « Pardigone ».