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Prune pêche

Botanique générale


Nom :
Prune pêche
Famille :
Rosacées-Prunoïdées
Caractéristiques du fruit :
Ce fruit hâtif est avantageux par sa grosseur. Il a été beaucoup planté avant 1950. On dit également prune Monsieur (Vauthier, suisse romande)
ORIGINE inconnue. Fruit gros ou très gros, ovale arrondi ; à sillon assez large, assez profond profond et également nord12. PÉDICELLE gros, court, dans une cavité étroite et assez profonde. EPIDERME se détachant assez bien, fin, mince, transparent, d'un rouge violacé, recouvert d'une légère pruine. CHAIR se détachant du noyau, ja.unâtre, demi-fine, bien juteuse, à saveur bien sucrée, relevée d'un parfum assez agréable. Qualité BONNE. Maturité. — Milieu et fin de JUILLET. RAMEAUX longs, rouge brunâtre, légèrement plaqués de, gris. YEUX gros, sphériques, sur uii coussinet asosez accentué. - Culture. — Cette variété peut être cultivée sous toutes les 'fo.nnE' cependant, il est préférable de l'élever sur tige, greffée en tête, de lar. planter dans les sols légers, chauds et substantiels, A l'est et au sud-est. Ilest nécessaire dé raccourcir de temps en temps quelques-unes des grosses' branches dont le bastend à ,:-.e dénuder et d'arrêter par la taille les rameaux trop vigoureux. Catalogue descriptif des fruits adoptés par le congrès pomologique, Villefranche, imprimerie du réveil du Beaujolais, 1927.
Cote :
BOTA-000567
Rédacteur :
Thomassin, Philippe, Roudoule, écomusée en terre gavotte
Fonds :
Fonds Roudoule, écomusée en terre gavotte
Résumé :
Un prunier dit « pêche », présentant un point de greffe, a été recensé à Saint-Martin-d’Entraunes. La description vernaculaire mentionne un fruit vert et jaune, d’une taille très grande, « presque comme une pêche », mûrissant à la mi-août. Le nom évoque également une grosse prune verte à un cultivateur d’Ubraye. Elle pourrait donc avoir connu une aire de diffusion plus large. Elle est d’ailleurs citée dans le moyen Verdon, comme fruit jaune pâle et vert, où elle passe pour avoir été introduite par un garde-douanier retraité ayant exercé entre Menton et Vintimille. Pour les Alpes-Maritimes, Roubaudi (1843) cite le « prunier-pêche », sans qu’il soit possible de savoir s’il s’agit de la même variété.
Observations :
Ce fruit hâtif est avantageux par sa grosseur. Il a été beaucoup planté avant 1950. On dit également prune Monsieur (Vauthier, suisse romande). Pour l’autoconsommation : Puis les prune-pêche, y’en avait deux ou trois comme ça. -(elle n'était pas commercialisée) (Mézel RF) - Prune pêche : à la baume et à la palud j’en ai greffé. Grosse prune blanche précoce. Ne sait pas l’ancienneté. - Le prunier du père Grac (voir entretien Yves Collomp « prune blanche » dans terrain limitrophe) : il avait porté ça de Vintimille. Il était garde-douanier. Un prunier qui se charge desfois. Sa femme était de la baume. Né fin 19e, mort années 60 (La Palud de c JPD) PÊCHE. — SYNONYMES : Nectarine rouge. ---HO/l'(!ll'large. Transcriptions manuscrites d’entretiens menés en provençal par Jean-Luc Domenge, collectage 1980-1990. Traduction Jean-Luc Domenge. Léon Collomp, né 1900 à La Baume, Castellane, enquête JL Domenge Il y a juste quelques pruniers. A Castellane, aux Listes, en allant aux moulins là, à La Palud, eux ils en faisaient. Pour les faire sécher, ils les pelaient d’abord, ils faisaient cela avec « pardigonne », qui est bleuâtre. Ils y avait ensuite, la « reine claude », qui est verte et un peu jaune. Après, tu as la prune pêche..une prune qui n’est pas des meilleurs, mais tout simplement elle est belle et grosse… elle est jaune pâle, verte un peu jaune. Ce n’est pas la meilleure, seulement le fruit est beau, alors que pour moi la meilleure est la « pardigonne », la « perdrigon » en français…. Ici le peu qu’il y avait nous les mangions, mais en bas pour les faire sécher, ils les pelaient, ils faisaient comme on fait pour les pruneaux d’Agen ou à peu près. Ma pauvre mère avait de la famille à Barrême, et avant qu’elle ne se marie, à la saison des prunes, elle allait passer huit jours ou quinze avec ses parents et ils pelaient des prunes, ils les faisaient sécher… Senez, Barrême, Norante, c’était tout des pays de prunes ça…Ils les faisaient sécher pelées sur des canisses, des claies. A Cheiron, il y en avait….A la ferme de Cauvin, il y avait des pruniers… D’abord, il y a encore les séchoirs…en haut de la maison, avec ces portes rectangulaires ouvertes. Cela était à l’air, et à l’abri de la pluie pour faire sécher les prunes.
Reproduction de l'arbre :
variété récente à La Baume apportée de la Côte par M. Grac (fiches D-R)