[Eglise Notre-Dame-de-la-Nativité]

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Type de patrimoine : patrimoines architecturaux ; architectures religieuses ; églises fortifiées
Type d'édifice : églises
Nom français : [Eglise Notre-Dame-de-la-Nativité]
Nom vernaculaire : nom usuel: Eglise Notre-Dame de Septembre;
Nom vernaculaire : La Nativité de Notre-Dame et Saint Pons
Description : La titulature: La Nativité de Notre-Dame et Saint Pons
Le plus vaste édifice religieux du canton, auquel seule Notre-dame du Buei à Guillaumes peut être comparée, présente une nef unique flanquée de deux chapelles latérales sur chacun de ses côtés.   Couvrement en berceau à pénétrations non appareillé et dépourvu de doubleau. Chœur, surélevé par un emmarchement de trois degrés, en abside polygonale couverte d'un cul-de-four nervuré. Une sacristie rectangulaire est attenante à l'édifice à l'est au niveau du chœur. deux autels latéraux s'ajoutent aux chapelles de part et d'autres de l'entrée. L'édifice est couvert en bardeaux de mélèze. A l'extérieur, les murs sont recouvert d'un enduit qui, en façade,  porte un cadran solaire daté de 1805. L'articulation de la sacristie, la première chapelle latérale et la chaire cachent une abside couverte d'un cul-de-four tout deux appareillés. Ce sont les vestiges de l'église médiévale. orientés, ils supportent le curieux clocher dont ils expliquent la forme demi-cylindrique. Le sommet constitue aujourd'hui l'étage campanaire abritant trois cloches et couvert d'un demi-cône en bardeaux.[Luc Thévenon, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes. Conseil général des A.M., 2001]
La commune vient d'entreprendre en 2018-2019 la réfection complète de la toiture
 
Historique : Une première église de type roman, orientée, fut édifiée dans le second tiers du XIII ème siècle; il en subsiste l'abside et son cul-de-four. A une date indéterminée qui pourrait correspondre aux guerres du milieu du XVI ème siècle, l'abside fut  surmontée d'une tour de défense et de guet demi-cylindrique qui fait désormais fonction de clocher après modification des parties hautes. En 1650, l'église st agrandie et son orientation inversée après démolition des murs latéraux de l'édifice roman: chœur au Nord, façade d'accès au Sud mais en retrait par rapport à l'actuelle., la nef étant moins longue. Les chapelles latérales sont ajoutées indépendamment et sans unité: 1863 (chapelle Clément Aillaud), 1691 (chapelle notaire Louiquy et Clément d'Amicis), 1727 (chapelle Joseph Aillaud). En 1741, réfection des parties hautes du chœur. En 1786, la viste pastorale de l'évêque juge la paroissiale "indécente au culte divin"; un devis de restauration est établi en date du 20 novembre. En 1790, un nouveau projet consiste à reconstruire partiellemnt et agrandir l'église. Il ne sera réalisé que courant 1805: la nef est allongée (façade actuelle), les parties hautes reconstruites incluent les chapelles latérales, une toiture unique recouvre l'ensemble.. Cette dernière fera l'objet de plusieurs réfections: 1837-38 avec les enduits extérieurs et la surélévation du clocher, 1883 avec une restauration de l'intérieur, 1898-99 avec remplacement des bardeaux par des tôles et la mise en place de l'horloge. [Luc Thévenon]
Mots-clés : église paroissiale
Propriétaire : propriété communale
Site protégé : pas de proctection Monuments Historiques
Cote : 06056-ARC-00011
Rédacteur : Goracci, Serge, 1732 Académie du Val d'Entraunes

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