• Redoute de la Cerisière. Cliché Thomassin, Philippe, Roudoule, écomusée en terre gavotte. 12 mai 2019.
    Redoute de la Cerisière. Cliché Thomassin, Philippe, Roudoule, écomusée en terre gavotte. 12 mai 2019.

Redoute de la Cerisière



Type de patrimoine :
patrimoines architecturaux ; architectures militaires ; redoutes
Nom français :
Redoute de la Cerisière
Historique :

La redoute est occupée par un détachement 3e Bataillon de Haute-Garonne lors de l'attaque de l'Authion en septembre 1793. (Krebs Léonce, et Moris Henri, Campagnes dans les Alpes pendant la Révolution, 1792-1793, Librairie Plon, Paris, 1891 p.31)

La redoute est mentionnée dans les positions défensives Sarde, le 6 avril 1794.
Source : Militari L68, Biblioteca Reale, Turin.

Cette redoute est également signalée dans le mémoire prospectif du général de Division Garnier dans son ouvrage publié en 1888.

La cerisière
Avant de décrire la ligne de Peira-Cava à Louda, il est nécessaire de faire connaître sommairement le terrain sur la rive droite de la Vésubie au Sud de Lantosque.
En arrière du ruisseau aboutissant à ce village le terrain se relève assez rapidement jusqu’à 900 à 1000 mètres au dessus du niveau de la mer.
Delà il gagne en suivant une pente douce sablonneuse et peuplée de pins en grande partie, une crête se détachant comme Cima-Longa du Tournaïret. La crête proprement dite présente des parties rocheuses dont on peut tirer partie pour la défense, tout en battant parfaitement les pentes douces en avant. L’extrémité de ce grand contrefort s’appelle la Cerisière. C’est un plateau couvert de grand châtaigniers et d’un petit hameau. A L’ouest le terrain se relève et forme un petit plateau bordé de rochers, sur lequel on voit les traces d’une belle redoute (fig 12 n°17). Sur le grand plateau lui-même on voit encore une partie de retranchement s’appuyant d’une part à la redoute, de l’autre aux pentes très raides qui limitent le contrefort du côté de la Vésubie. Plusieurs sources se trouvent en arrière du plateau dans le vallon de Figaret. Il y arrive en outre un canal d’irrigation qui suit les pentes nord.

Utilité de la Redoute de la Cerisière
La Cerisière a été défendue avec acharnement par les français le 9 septembre 1793. De l’artillerie de gros calibre balayait les pentes douces en avant. Après des efforts inoüis, le duc d’Aost dût renoncer à s’emparer de la redoute défendue seulement par 300 hommes. Cette résistance héroïque permit aux défenseurs du camp de Flaout de se retirer en bon ordre sur Louda en arrière de Lantosque. Le but atteint, on a évacué également la redoute de la Cerisière qui était trop éloignée de la nouvelle ligne et en était séparée par le torrent profond de Figaret.

Capitaine Wagner, Génie, Brigade topographique, Section de Nice, 1865. Mémoire sur la reconnaissance des hauteurs entre la Vésubie et la Roya occupées par les armées française et austro Sarde en 1792,1793 et 1792.
 


Période historique :
(1792-1797) Guerre Révolutionnaire
Période création exécution :

Propriétaire :
Parcelle : 000 / 0P / 1032
Site protégé :
sans protection MH
Cote :
06074-ARC-00006
Rédacteur :
Thomassin, Philippe, Roudoule, écomusée en terre gavotte;
Rédacteur :
Archéo-alpi-Maritimi, Barbès Raoul, Sarale Jacky, Guiges Olivier
Bibliographie :

Capitaine Wagner, Génie, Brigade topographique, Section de Nice, 1865. Mémoire sur la reconnaissance des hauteurs entre la Vésubie et la Roya occupées par les armées française et austro Sarde en 1792,1793 et 1792.


Garnier, (général de Division), Mémoire local et militaire sur le département des Alpes-Maritimes, imprimerie du service géographique, Paris, 1888. p.20

Krebs Léonce, et Moris Henri, Campagnes dans les Alpes pendant la Révolution, 1792-1793, Librairie Plon, Paris, 1891 p.31)



Site des fortifications des Alpes d'Azur
 


Lieu lié
La Cerisière (06) ()