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1. Lettres de Barels 1931-1932 . Extrait de "Les Lettres de Mimi - histoire d'une institutrice dans les années trente." (Roman-Document)

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Type d'acte :
Correspondance

Auteur(s) :
Tarabusi Marie-Thérèse
Langue :
Français
Pagination :
35
Description :
Ces lettres ont été recueillies, transcrites et  assemblées par Sylviane Boutin, fille de Marie-Thérèse Tarabusi. Elles présentent un réel intérêt documentaire sur les conditions de vie d'une jeune institutrice qui, dans les années trente , se voit nommée pour son  premier poste dans  le village de Barels à plus de trois heures de marche de Guillaumes.

Marie-Thérèse Tarabusi dit Mimi est née à Nice le 7 juin 1912, de Marie Bottero, couturière originaire de Limone (Piémont -Italie) et de Dominique Tarabusi, musicien corniste, né à Faenza (Romagne - Italie). Après des débuts pénibles dans l'enseignement primaire, comme en témoignent ces lettres et une succession de poste d'intérimaire, après s'être mariée en 1935, elle obtiendra un poste à Ranguin (Le Cannet) en 1939, avec un logement de fonction où ses parents la rejoignent. Son mari trouve un poste à la SNCF comme aiguilleur à la gare de La Bocca. Elle donne naissance à sa fille Sylviane en décembre 1942. Elle enseignera à Ranguin pendant toute la période de la guerre avec un effectif de 63 élèves, du cours préparatoire au certificat d'études. On créera ensuite un poste pour un instituteur qui se chargera des plus grands, du cours moyen au certificat d'études. Pendant cette période heureuse passée à Ranguin elle fera partie du cercle Artistique des Cheminots de la Bocca, où elle pourra chanter, jouer la comédie, animer, mettre en scène, diriger et elle initiera sa fille aux joies de la scène en lui apprenant la chanson fantaisiste. elle fera également partie du cercle Comedia à Cannes.
En 1953, pour permettre à Sylviane de faire ses études sans être obligée d'aller en pension, toute la famille va s'installer à NICE, où elle est nommée à l'école Ségurane. Elle perd son mari en 1954 et son père en 1955. En 1961, Sylviane "monte" à Paris pour s'essayer au métier du spectacle. Mimi fait le va-et-vient entre son travail et sa mère à Nice, et sa fille à Paris. En 1968, elle prend sa retraite, et après avoir installé sa mère, qui bien sûr ne veut pas quitter Nice, elle rejoint sa fille à Paris.. Elle perd sa mère en 1971, et, après avoir essuyé de nombreuses déceptions, elle décède à son tour le 22mars 1983, dans sa 71ème année. [Boutin Sylviane]


Lettres de Barels 1931-1932                            pp. 05-35



Ce document est enregistré à la S.G.D.L (Société des Gens de Lettres).
Un exemplaire a été déposé aux Archives Départementales des Alpes-Maritimes

Date :
1931 - 1932
Période historique :
(1919-1939) Entre-deux-guerres
Mots-clés :
correspondance;
Mots-clés :
institutrice
Institution :
Association culturelle de Guillaumes ; 1732 Académie du Val d'Entraunes
Fonds :
Fonds Tarabusi-Boutin Marie-Thérèse
Cote :
06071-AN-00925
Rédacteur :
Goracci, Serge, 1732 Académie du Val d'Entraunes